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Comment se nourrir dans la nature ?

Comment se nourrir dans la nature ? Posted on 14 mai 2019Leave a comment

Dans la nature, sans provisions ni ration de survie, on doit néanmoins manger et boire.

Les données du problème sont différentes selon l’environnement, la saison, le contenu de nos poches … On devrait toujours avoir sur soi un couteau basique, qui coupe bien, d’un bon métal facile à entretenir et à affûter, d’une longueur de lame raisonnable, suffisante pour un usage quotidien, un briquet, un lien ou une bonne ficelle (elle servira à tout, lier, assembler, suspendre).

Selon où l’on est, et la saison, on trouvera des feuilles, des fleurs, des champignons, des lichens, des fruits, des baies. Les orties et le plantain lancéolé notamment sont très courants dans la plupart de nos régions et là où on trouve des orties, on trouve souvent à proximité du plantain. La nature est bien faite, en cas de piqûre d’ortie, le suc du plantain est calmant, ça peut servir …

Beaucoup de sites et de livres présentent des plantes comestibles. Des sorties nature emmenées par des amateurs avertis sont souvent organisées afin d’apprendre comment se nourrir avec les moyens à disposition. Même si on ne retient pas tout, et même si en une sortie, on ne rencontre qu’un échantillon d’espèces, ces initiations ouvrent les yeux.

Une règle d’or : apprenez à reconnaître les espèces sûres et méfiez vous des confusions.

Au moindre doute, on laisse sur place !

La nature nourricière

La nature a nourri son monde bien avant la culture, qui a consisté à améliorer et reproduire les espèces sauvages.

En cas de besoin, vous finirez bien par trouver à manger :

  • Ortie, plantain lancéolé, trèfle, pâquerette, pissenlit (dent de lion), lierre terrestre, bourrache, gaillet, oseille sauvage, oxalis, ail des ours, nombril de vénus, …
  • Champignons (uniquement les espèces parfaitement reconnues ! Attention aux espèces à ne consommer que cuites et celles à ne consommer qu’occasionnellement ou en petite quantité).
  • Fraises des bois, mûres, myrtilles, merises, pommes sauvages, nèfles (blettes, après les gelées), châtaignes, faines, noisettes, noix …
  • On peut même consommer des lichens (gris/vert, pas les jaunes) après les avoir fait « mariner » au moins 24 heures dans de l’eau additionnée de cendre (une cuillère à soupe par litre d’eau)
  • Très jeunes pousses d’épicéa
  • Les herbes aromatiques sont nombreuses à l’état sauvage

Les plus aguerris compléteront leur menu du fruit de leur pêche ou de leur chasse.

On n’en fera peut-être pas un festin, mais on aura moins faim …

Aliments cuits et aliments crus

Quand on a glané son repas, on trie ce qui doit être cuit et ce qui peut être consommé cru.

Ce qui doit être cuit nécessite … du feu … et donc, l’allumer en toute sécurité, l’alimenter (lui aussi), le maintenir et le contenir … et l’éteindre.

Avant de l’allumer, on choisit un endroit approprié, proche de l’endroit où on souhaite s’installer, abrité du vent, une zone dégagée d’herbes sèches ou de branches basses. Si possible, on entoure le foyer de grosses pierres, qui délimitent, mais surtout emmagasinent la chaleur. Une zone non humide est préférable, sinon on disposera un châssis de branches sous le feu.

Avant de démarrer le feu, on prépare du combustible : brindilles, petit d’allumage et gros : quand le feu daigne prendre, il faut être prêt à le nourrir avant qu’il ne s’éteigne !

Par temps pluvieux, trouver du sec n’est pas toujours aisé, mais on en trouve sous les haies, sous les tas de branches, dans les creux, comme de vieux terriers … et pendant la journée, ramassez des pommes de pin, des brindilles, des tiges de roncier, ça constitue un bon départ de feu.

Allumer le feu … vous pouvez avoir préparé des lamelles d’amadou, extrait de l’amadouvier, un champignon lignicole fréquent (la préparation est un peu longue, mais un seul champignon permet de préparer une grosse quantité utile). A la première étincelle, l’amadou prend et procure une braise qui allumera facilement les brindilles. Evidemment, si on en a un dans la poche, … on utilisera un briquet …

Pour boire, ce qui est vital, l’eau est souvent accessible, mais plus ou moins potable, souvent moins que plus … prudence, les solutions existent, mais c’est une autre histoire…

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